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Nul'art Design

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1 novembre 2020

art to school saison 4 modif

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15 mai 2018

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15 mai 2018

vacances graphiques, bonjour avis aux élèves,

vacances graphiques, bonjour avis aux élèves, étudiants, travailleurs, sans emploie. cette formation est pour vous et les cours vont jusqu'à 22h, les heures et jours de cours sont modulables selon votre temps libre. Nous sommes situé à Yaoundé - Cameroun au cradat ( Montée Bonas entre la clinique et l'agence MTN) 699 64 87 27 / 674 50 55 93 ( MTN whatapps)

Bjour, les formations sont au choix, soit infographie ou montage vidéo, les horaires de formation dépendent de votre temps libre, 2h de cours pratique par jour soit 4h par semaine et 20h de cours en un mois, les groupes et jours de cours au choix de lundi à vendredi G1# 13h-15h,   G2# 15h30-17h30, G3 #18h-20h, G4 # 20h-22h, exemple de jours au choix lundi 15h30-17h30 et jeudi 18h-20h, lorsque vous vous inscrivez vous remplissez toutes ces informations sur votre fiche

nulartdesign:
Hello, training is your choice, either computer graphics or video editing, training hours depend on your free time, 2 hours of practical classes per day or 4 hours per week and 20 hours of classes in one month, groups and days of elective courses from Monday to Friday G1 # 1pm-3pm, G2 # 3:30pm-5:30 pm, G3 # 6pm-8pm, G4 # 8pm-10pm, example of days to choose Monday 3:30pm-5:30pm and Thursday 6pm-8pm, when you register you fill all this information on your form

nulartdesign: Les inscriptions se déroule ici a Yaoundé cradat, juste a la montée bonass entre MTN et la clinic unite for health fondation clinic

nulartdesign: The registration takes place here in Yaoundé cradat, just at the rise bonass between MTN and unite for health fondation clinic

Plus informations 699648727 - 674505593
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Le coût de cette formation est de 25.000 FCFA

The prize of this tranning is 25.000FCFA

 

 

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13 juin 2011

PRESENTATION DE NUL'ART DESIGN

 

NUL'ART DESIGN

Situé au Cameroun et principalement à Yaoundé cradat à la montée Bonas;montée bonass entre l'Agence MTN et la clinic unite for health fondation clinic. Notre mission première est la promotion des Nuls en Art Graphique et de Design au Cameroun et en Afrique Centrale. Nul'art design est un centre artistique de création numérique et de l'imagerie. Avec un long parcours dans le domaine de la chaîne graphique, doté aujourd'hui d'un personnel qualifié et expert dans le domaine. L'opportunité pour vous de découvrir nos services et nous faire confiance afin de réaliser vos projets.

 

NOS SERVICES

- Décoration et Art plastique

- Secrétariat bureautique

- Reportage Audio-visuel

- Infographie - PAO

- Photographie

- Formation

- Cinéma

 

NOTRE MISSION

Faire sortir les camerounais et étrangers de toutes tranches d'âges de l'analphabétisme graphique en leur offrant des formations de qualité en très peu de temps et à coût réduit.

 

NOS OBJECTIFS

- Vulgariser les High Technologies de l'Information et de la Communication (HTIC)

- La communication par l'expression numérique (CEN)

- La Communication Visuelle (CV)

- L'apprentissage professionnalisant en Informatique et dans la chaîne graphique

- Promouvoir le génie artistique appliqué

- Promouvoir le multimédia et l'infographie

- Servir de passerelle d'échanges d'informations écrites et visuelles entre Lycées et Collèges, Universités, Ecoles de Formation, paysans, artistes, sans emploi, entreprise, Groupe d'Initiative Commune (GIC) et Organisme Non Gouvernementale (ONG) à travers la zone CEMAC

 

NOS STATIONS

PC \ MAC G5

24 février 2011

NOS VIDEOS EN LIGNE

QUELQUES VIDEOS DE REMISE DE DIPLOMES AU SEINS DE NUL'ART DESIGN

http://www.youtube.com/watch?v=3zzoylJqXsM

http://www.youtube.com/watch?v=uP9PJ_lSHt0

http://www.youtube.com/watch?v=3hPTS7_mp_E

http://www.youtube.com/watch?v=rA98cH7QqyE

http://www.youtube.com/watch?v=DiVhGtGfnnw

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2 mars 2009

Claude Tardits, Histoire singulière de l’art bamoum (Cameroun)

Claude Tardits, Histoire singulière de l’art bamoum (Cameroun)

  Paris, Afredit-Maisonneuve & Larose, 2004, 127 p., bibl., ill., cartes.

 

Michèle Coquet

Texte intégral

Le 6 juillet 1902, une expédition allemande parvient à Foumban, capitale d’un royaume puissant et prospère, celui des Bamoum. Les Allemands, premiers Européens à entrer à Foumban, sont déjà installés sur les hauts plateaux à l’ouest et engagés avec les Français et les Anglais dans la pénétration de cette partie de l’Afrique qui deviendra le Cameroun. L’accueil que leur réserve le souverain Njoya est excellent. Les Allemands impressionnés par la prestance du personnage et l’ordre qu’il fait régner dans sa ville décident de ne pas l’occuper. Foumban est alors une cité de 15 000 à 20 000 habitants, florissante et verdoyante, ceinte d’un anneau de fortifications long d’une vingtaine de kilomètres, et abritant en son cœur un splendide édifice de bois et de chaume, le palais.

      

2- Difficile, voire impossible, d’évoquer l’histoire des arts bamoum sans poser en son centre le roi Njoya, qui en fut le réformateur et l’inspirateur durant les trente-huit années de son règne (de 1894 à 1932, date de sa déposition par les Français), et qui demeure l’une des figures les plus étonnantes de l’histoire africaine. C’est ce que rappellent le livre de Claude Tardits et ses images – photographies d’archives suisses et allemandes montrant Foumban et la vie palatine jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, documents de l’auteur et photographies des objets eux-mêmes.

      

3- Njoya, dont le père, le roi Nsangou, avait trouvé la mort au cours de l’une des nombreuses batailles qu’il menait contre ses voisins, descendant d’une dynastie à l’histoire mouvementée, agit très tôt en homme politique avisé. Il comprit l’intérêt qu’il y avait à s’associer les faveurs des Allemands des points de vue politique, militaire et économique afin d’accroître la puissance du royaume bamoum, de le défendre des attaques étrangères et surtout de rehausser son prestige personnel. Les Allemands furent très rapidement chez eux à Foumban ; en échange de l’aide qu’ils lui apportaient, Njoya accéda à leur désir de fonder une mission protestante, un temple puis une école. Il obtint des Allemands de nouvelles semences, développa la culture du palmier à huile et du coton ce qui lui permit d’intensifier la pratique du tissage et la production textile. Certains traits de la culture européenne imprégnèrent rapidement les productions bamoum : frappé par l’architecture de la résidence du gouverneur, Njoya entreprit de construire à Foumban un palais au faste et au style comparables.

      

4- La manière dont le souverain tira profit de ses relations avec les Allemands avait des précédents. Quelques années avant l’arrivée de ces derniers, afin de vaincre une rébellion au sein de son royaume, Njoya avait fait appel à la cavalerie peul. À la suite de cet événement, il adopta les attributs les plus visibles de l’identité peul – les chevaux, les lances, la confession et le vêtement musulmans – non pour faire allégeance à ses alliés mais pour s’approprier ce qu’il percevait comme les instruments et les signes de leur puissance. Un texte écrit en bamoum explicita son geste : « Sultan Njoya introduisit la pratique des prières musulmanes, non pas au nom de Dieu, mais comme médecine de guerre ».

      

5- La conversion du roi entraîna un bouleversement des coutumes vestimentaires. Afin de répondre à la nouvelle demande, des teinturiers et des tisserands haoussa s’installèrent à la cour et c’est durant cette période que Njoya, conscient de l’effet de légitimité donnée par l’écriture à travers l’usage que faisaient du Coran les musulmans, décida d’y avoir recours à son tour : il inventa une nouvelle écriture qui lui permit de transcrire les témoignages recueillis auprès des Bamoum sur leurs propres traditions et de faire rédiger un texte, traduit depuis en français et publié en 1952 sous le titre Histoire et coutumes des Bamoum. Une planche reproduisant les quelque 500 signes du premier alphabet bamoum figure dans l’ouvrage : on en relèvera la grande beauté graphique. Cet intérêt pour l’histoire du royaume fut partagé par le prince Seidou Djimolu, fils et successeur de Njoya, qui fonda un centre de recherches à Foumban, l’Académie bamoum.

      

6- Si les contacts avec les Peul avaient entre autres apporté l’écriture ainsi que l’art du tissage et de la broderie, les relations avec les Allemands s’accompagnèrent elles aussi d’innovations techniques dont les retombées se manifestèrent immédiatement dans les arts. Les étrangers introduisirent la scie dont l’usage modifia sensiblement l’architecture en permettant la fabrication de portes, fenêtres et panneaux ornés de motifs champlevés. Papier, encres et couleurs permirent le développement de la peinture et du dessin. Le roi passait commande aux artisans pour enrichir et embellir son palais ou honorer ses hôtes. Foumban devint sous le règne de ce monarque un lieu réputé de rassemblement d’artisans venus de toute la région : les touristes européens, en souvenir de leur passage, y achetaient des objets dont la production leur était déjà destinée. Foumban abrite maintenant un musée des Arts et Traditions bamoum là où se tenait le Centre de l’Institut français d’Afrique noire. Le palais, demeure depuis 1992 du roi Mbombuo, comporte une partie transformée en musée. Les artistes sont toujours nombreux à Foumban qui exposent publiquement des œuvres où les portraits de Njoya ont souvent la place d’honneur.

   1  Claude Tardits, Le Royaume bamoum, Paris, A. Colin, 1980.

       

7- Le livre de Claude Tardits comprend deux parties : la première informe le lecteur de l’histoire du royaume bamoum, de sa fondation jusqu’à nos jours, et de l’organisation de la vie palatine et rituelle sous le règne de Njoya, reprenant des données déjà exposées dans son ouvrage de 19801; la seconde est consacrée à l’art de cour, celui destiné au roi ou aux chefs de lignage, les nji. Grâce aux nombreuses photographies prises dès les premières années du xxe siècle, la documentation sur l’utilisation et les fonctions de cet art est exceptionnellement riche : certaines images témoignent de l’importance qu’avaient les rituels à masques avant que l’interdiction de Njoya, converti à l’islam, ne les fasse disparaître. L’auteur présente les différents objets en usage à la cour : sièges et trônes perlés aux couleurs vives, armes de parade (sabres, coupe-coupe,…), cloches d’appel pour la guerre, bâtons de danse, colliers et bracelets, pipes, vaisselle en terre cuite et en bois, calebasses perlées, cornes à boire. L’iconographie des objets bamoum, partagée avec leurs voisins dont, parmi les plus connus, les Bamiléké, comprend des motifs récurrents : la panthère, l’éléphant, la mygale sont les animaux les plus représentés pour figurer la force surnaturelle du roi et son pouvoir de clairvoyance.

   8- L’auteur évoque également deux personnalités artistiques qui doivent elles aussi leur existence et leur reconnaissance à l’entreprise patrimoniale de Njoya : Adamou Mfonsié et Ibrahim Njoya, désormais célèbres en pays bamoum et même au-delà. Le premier, descendant de sculpteurs et de fondeurs, fut l’un de ces artisans au service du roi qui contribuèrent à la construction de son nouveau palais, en dessina les plans et en sculpta les portes et les fenêtres. Après la mort du souverain, il exécuta pour le musée et la préfecture des panneaux muraux à thème narratif (scène de danse, retour de chasse, combats, rites royaux,…). Le second se fit connaître à la fin des années 1920 pour ses dessins et peintures dont l’ouvrage offre quelques reproductions. Ses œuvres partagent le caractère épique des bas-reliefs de Mfonsié et annoncent une tradition picturale et murale qui s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Les œuvres de Mfonsié et de Njoya, au croisement de deux mondes, d’inspiration à la fois africaine et européenne, ne manquent pas d’évoquer par leur style le syncrétisme des ivoires bini ou sapi-portugais du xvie siècle. Elles mériteraient à elles seules une étude que le livre incite à poursuivre. On retiendra des dessins de Njoya les visages de souverains vus de face et directement inspirés de ceux des masques aux grands yeux en amande ourlés de paupières qui contrastent avec les profils de certaines femmes, calqués sur ceux des silhouettes féminines aux cheveux courts et profils grecs des images de journaux ou de publicité des années 1920.

 Notes

 1 Claude Tardits, Le Royaume bamoum, Paris, A. Colin, 1980.


Pour citer cet article

 Référence électronique

Michèle Coquet, « Claude Tardits, Histoire singulière de l’art bamoum (Cameroun) », L’Homme, 181 | janvier-mars 2007, [En ligne], mis en ligne le 29 janvier 2007. URL : http://lhomme.revues.org/index3023.html. Consulté le 02 mars 2009.

24 février 2009

Masque Bamiléké

Masque Bamileke (c) P. Hervouet

© Philippe Hervouet

 


Masque

BAMILEKE
Cameroun

Tissu, perles, ficelle
Inv. 2074
XXe siècle
Donation De Quirielle, 2004

Ce masque initiatique BAMILEKE est porté lors de cérémonies en l'honneur du pouvoir royal.

L'art BAMILEKE est principalement représenté dans le travail de la broderie de perles d'importation. On retrouve cette technique sur les sculptures en bois, les calebasses, certains petits objets mobiliers...

Le perlage est également exécuté sur des masques en tissu, sorte de cagoule munie d'orifices pour les yeux. Ces masques présentent de grandes oreilles rondes et décollées et ils se prolongent par une pièce tombant du visage aux genoux. La broderie de perles multicolores propose des motifs circulaires et géométriques. Ce masque ne sort que lors de grandes cérémonies en l'honneur du pouvoir royal. Il vise, en effet, à montrer la prospérité que le souverain (fon) apporte à l'ensemble de son peuple. Le perlage est uniquement réservé au roi. Le costume associé à ce masque se compose de tissu et d'une peau de panthère.

MUSEE DES ARTS PREMIERS-PARIS-

CRANOLOGIE ET LE REVE

LE CULTE DES CRANES OU LA CRANOLOGIE CHEZ LES BAMILEKE.

 

CRANOLOGIE

Fondements spirituels. Ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas. Les Bamiléké considèrent que l’OS humain est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec le Défunt à qui appartenait cet Os.

L’Os du Crâne Humain, à cause de sa correspondance avec les parties supérieures de l’être (A savoir : L’Ame, la Conscience, l’Esprit et le Créateur « SI »), est un excellent moyen pour entrer spirituellement en contact avec l’Ame d’un défunt. Nous pouvons ainsi utiliser efficacement le Crâne de n’importe quel défunt pour vibrer en résonance avec son Esprit qui se trouve dans l’au delà. Le contact spirituel ainsi réalisé peut être utilisé pour effectuer toute demande ou toute prière d’action ou d’intercession en notre faveur auprès de « SI », le Créateur. Telle est la véritable explication et signification du Culte des Crânes chez les Bamiléké.

Dans la pratique, le Crâne des défunts Ancêtres est déterré après quelques mois ou quelques années et placés en un lieu sacré sous la garde du successeur légitime de la lignée familiale.

Ceux qui en éprouvent le besoin viendront auprès de ces crânes invoquer l’Energie et la Conscience des Ancêtres à travers des prières accompagnées quelquefois de sacrifices ou de dons symboliques tels que l’huile de palme et le sel.

LACONCEPTION DE L’AU DELA CHEZ LES BAMILEKE.

La conception Bamiléké de la vie après la mort. La doctrine de la réincarnation chez les Bamiléké. Pour le Bamiléké la Mort n’existe pas. Nous quittons simplement un plan pour continuer notre vie sur un autre plan : le Monde des Ancêtres. Apres un temps variable de vie dans le monde des Ancêtres, nous revenons sur terre dans un nouveau corps physique de préférence dans la même lignée familiale.

En observant attentivement le comportement de certains enfants, il est possible de reconnaître en eux tel ou tel de nos Ancêtres qui est revenu dans un corps différent. Le Bamiléké croient ainsi en la réincarnation.

LES REVES ET LES SONGES : LEUR PLACE DANS LA SPIRITUALITE BAMILEKE.

Les Rêves et les Songes sont considérés par les Spiritualistes Bamiléké comme un moyen de communication avec les Plans ou Mondes spirituels. Ils ont une grande place dans la vie de tous les jours. Les uns et les autres se racontent spontanément leurs Rêves en sortant du sommeil et s’efforcent de leur trouver une signification.

Le Monde des Rêves est considéré comme étant aussi réel que le Monde matériel. Dans l’état de Rêve, nous sommes dans notre corps spirituel, détaché de notre corps physique et nous voyageons librement d’un monde spirituel à l’autre.

Il nous arrive fréquemment de visiter le monde où résident nos Ancêtres. Dans l’état de Rêves, nous pouvons voir l’avenir et nous préparer ainsi à y faire face. Nous pouvons aussi apprendre d’importantes leçons sur la vie en général et notre vie en particulier.

Certaines personnes ont appris ou développé l’Art de rêver consciemment. Ces personnes peuvent à volonté « sortir » de leur corps physique et voyager spirituellement où bon leur semble. Certains de ces privilégiés utilisent ces pouvoirs plus ou moins constructivement. Ce sont des « Sorciers ». Ils peuvent être des « Sorciers Noirs » selon qu’ils utilisent ce pouvoir négativement ou des « Sorciers Blancs » selon qu’ils l’utilisent positivement.

ORIGINES LOINTAINES DU PEUPLE BAMILEKE ET DE SES TRADITIONS SPIRITUELLES.

L’Egypte Ancienne : Ses rapports "inconnus" avec les Bamiléké.

L’essence des Traditions Spirituelles Bamiléké plonge ses racines lointaines dans l’Egypte Pharaonique. Ces sources remontent au PHARAON AKHENATON. Ce dernier vécu il y a plus de 3 500 ans en Egypte.

Extérieurement, de ces origines Egyptiennes, le Peuple Bamiléké garde encore aujourd’hui, la structure de ses Royaumes, les Toitures à formes Pyramidales. De nombreux mots, verbes et noms utilisés aujourd’hui encore sont ceux de l’Egypte des Pharaons.

Je vous reviends bientôt pour la 2e partie de ces réflexions sur la « SPIRITUALITE BAMILEKE »

Bamiléké: Un peuple riche

La fonction de chef traditionnel du roi chez les Bamiléké


Dans un groupement donné à la province de l’ouest Cameroun, le roi est à la fois un dirigeant mystique et un monarque qui a un rôle très étendu sur le plan spirituel et féodal. Le roi est le symbole de tout ce qui concourt au bonheur de son peuple .ses fonctions le place même s’il n’est pas exceptionnellement nanti de talents ou de capacités comme la courroie de transmission entre le peuple qu’il gouverne et Dieu placé au dessus de tous pouvoirs les majestés sont généralement désignés sous le nom de nomtchema ( lion) mbelang ou autres, ntah soungseu (défense d’éléphant,) qui sont des éléments totémiques avec les quelles il s’identifie. D’une manière générale, les rois bamileke jouissent des pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour d’initiation au la’akam pendant 9 semaines bien comptées. dans le langage traditionnel,le chef ne meurt pas il disparaît il s'en va dans le royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit d’usage à tous.

En pays Bamiléké, avant le frottement contre les civilisations étrangères qui ont détournes tout action s’articulait sur un point qu’est la royauté, lieu qui incarne le pourvoir divin ,l’autorité, la législation nécessaire pour l’ordre la paix et tout ce qu’il faut à chacun dans la communauté pour bien vivre. Le palais royal est le chef lieu de l’unité traditionnelle. le roi qui l’incarne a toujours été le plus grand détenteur des pouvoirs, le plus indiquer à consulter pour trouver la solution qui convient à un problème. C’est le roi qui joue le rôle de juge suprême dans la collectivité qu’il dirige .son devoir est d’être constamment à la disposition de la communauté dont il a la charge .Il est obligé d’être prompt à discerner les besoins des populations placées sous son égide à les encadrer et à les protéger grâce aux pouvoirs spéciaux dont il est détenteur. Étant considéré comme le reflet du règne de Dieu parmi les hommes, il est le dépositaires du savoir, des coutumes , des pouvoirs ; il est le symbole de la vie religieuse traditionnelle de sa communauté, car c’est le roi qui doit rendre sacrée ou spirituelle l’histoire de sa société .Il est le point de jonction entre le monde historico -physique et le monde spirituel de par son caractère de prêtre des ancêtres mythiques, détenteurs des statues et des éléments totémiques avec lesquels il s’identifie .c’est ainsi qu’il a le monopole des peaux de panthères, des sièges figurant de panthères des défense d’éléphants etc....

Autant de symbole de sa puissance puisqu’il est le chef est maître des éléments l’incarnation de la communauté ,l’essence de la pensée et de l’action d’envergure. Dans la société Bamiléké , le roi est considéré comme le plus fort en tout point de vue dans la communauté placée sous son autorité parce que tous les sorciers ,magiciens, médiums, devins guérisseurs lui passent leurs puissances pendant les neufs mois de l’initiation. C’est ainsi qu’on dit que dans chaque collectivité traditionnelle, le roi réunit tous les pouvoirs surnaturels existant dans son unité de commandement. Il est dit que c’est lui qui relie le peuple à Dieu en tant qu’incarnation divine. D’où la dénomination Sipeufeu (Dieu est le roi) ou encore Sibafeu (Dieu est roi)

Création d'un royaume en pays Bamiléké

Un groupement humain prend naissance à) partir d’un palais royal. chaque chefferie est une sorte de patrie autonome ;mais bien qu’indépendantes, les chefferies ont les grades de différents suivant leur proximité avec l’ancêtre mythique . La différence entre eux est que certains villages, par exemple, n’ont jamais été vaincus par un autre village . Par ailleurs le nombre de case ou toits coniques dans l’enceinte d’un palais royal matérialise la puissance de ce royaume. Pour qu’il y ait un nouveau royaume, il fallait qu’un homme, prince ou notable ou serviteur puissant se rebelle, refuse sa soumission à un autre royaume &ancien s’éloigne de celui ci ,et arrive à s’implanter quelque part, en forêt ou dans la savane. De là, il crée sa propre famille, se constitue en cour, attire vers lui une population, ou s’impose sur toute faible résistance trouvée en place. Beaucoup de chasseurs , aventuriers ou explorateurs, au cours de leur éloignement, ont crée des royaumes puissants qui se sont maintenus contrez vents et marées.

Le peuplement

Plus un royaume se sentait puissant plus il s’agrandissait en combattant ,en gagnant des hommes et du terrain .Des tranchées creusées avant et pendant la colonisation séparaient les villages (groupements)voisins. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui des groupements constitués de plusieurs milliers de personnes à côté d’autres se limitant à quelques centaines d’âmes. Dans ces grands groupements ,on trouve des soumis, des ralliés, des minorités , des réfugiés émigrants, etc. Partout, les jeunes représentent l’espoir , la projection dans l’avenir, d’où l’importance accordée à leur initiation qui les prépare à travers le courage, le travail, l’ endurance, la générosité, etc.... à assumer pleinement dans la société. En général les femmes ne sont pas oubliées .Mères, épouses nourricières de la cellule sociale qu’est la famille, les MEKEU (mères des jumeaux) jouissent d’ une estime et d’un privilège au sein de la communauté ; les MAFEU sont respectées , honorées.

Sociétés secrètes

Le pouvoir de chaque roi est sérieusement tempéré par le grand nombre de sociétés sécrètes qui animent et entretiennent la flamme de la communauté. Elles ont un caractère ,soit religieux, soit économique, mais leur étude reste une affaire tabou en raison de leur nature sacrée. Elles se réunissent à des périodes précise. Hiérarchisée, chaque confrérie a une signification propre et est orientée vers une mission précise. Exemples : pagouop (porteur de peau de panthère) Medjoung (guerriers) Kougang (tenants des coutumes et traditions). L’accès aux sociétés sécrètes passe par l’initiation qui est la base des coutumes ; les coutumes et traditions sont aussi nombreuses que diverses. Très respectées, elles font la fierté se l’homme Bamiléké qui y attache beaucoup d’importance. Le roi est entouré aussi d’agents exécutifs notamment : les Wala djé (sorte d’agent public) les Wala- ntsa’à (sorte de messager et protocole) , ainsi que les serviteurs dont le chef de fil est un Defeu, suivi de Tabeu, etc....

Justice traditionnelle

Le justice est rendue au moyen de la torture ou de Ngwe (potion médicamenteuse à effet et pouvoir surnaturels ou maléfiques contre les malfaiteurs), ou encore au moyen du versement de vin de raphia sur un tombeau en proposant une sanction en cas de mensonge ou de culpabilité. Autrefois, l’animal de vérité en cas de Ngwe était la tortue. Après les déclarations d’innocence jurées par les parties en présence, celle - ci se dirigeait vers le menteur et sa culpabilité était ainsi consommée.

Habillement et danses traditionnelles

La couture Bamiléké compte parmi les plus somptueux : décoration et goût poussé dans la recherche ; c’est tout un message qui témoigne de la finesse du Bamiléké dans l’art de la communication. Les cérémonies de danses traditionnelles sont les occasions propices pour apprécier la richesse de ces tenues , fruit de ma maîtrise de l’ art

Relation inter-village

Chaque groupement a des alliés suivant les pensées historiques, des batailles antiques, ou selon que telle œuvre est celle d’un natif de telle personne, ou encore que le successeur dans tel palais fut le petit- fils de tel autre grand roi, etc....

Le calcul traditionnel du temps

En pays Bamiléké, la semaine compte huit jours, et chaque jour a une signification liée aux activités qui lui sont réservées, ou inspirées de l’histoire du village. D’une manière générale, le temps est indiqué par des événements qui le marque : tel fait s’est déroulé pendant les récolte de telle ou telle plantes, pendant les semailles de telles autre , en saison sèche ou de pluie ; on dira par exemple je suis né l’ année où il eut l’invasion des sauterelles ; l’année » où il eut éclipse ; au lever ou au coucher du soleil : à la nouvelle ou en pleine lune ; au premier chant du coq ; etc.... De nos jours, les chose ont évoluées avec les calendriers en langue maternelle où les jours , les semaines les mois voire l’année ont effectivement une dénomination. Les biens privés ne manquent pas. Mais les biens communs sont les plus nombreux , parmi lesquels ; · Le palais royal lui-même : Ntsa’a - ngouong (palais du peuple) · Les pagnes traditionnels de la chefferie · Les bracelets en or du chef · Les ivoires de la chefferies · Certains instruments Qualifiés de tsegouong c’est à dire les biens du peuple) · Les lieux et marchés publics · Les lieux saints · Les cours d’eaux · Les routes publiques · Tribune et tam-tams de la chefferie

 
Source: Extrait du journal POUALA CULTURE

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